Une collectivité au service des usagers, de la ressource en eau et des milieux aquatiques



Travaux de renaturation de l’Arcambe et de confortement du système d'endiguement

Traversées par l’Arcambe, les communes de Maurs et de Saint-Etienne de Maurs sont concernées par un risque de crues torrentielles qui tend à s'accentuer par le changement climatique. Ce ruisseau a fait l’objet d’un vaste chantier visant à le renaturer et à protéger les habitations et usages du secteur contre les risques d'inondations. 


Depuis la génèse du projet, le Syndicat oeuvre en collaboration avec l'Agence de l'Eau Adour Garonne, l'Etat, la Région Auvergne Rhône Alpes, le Conseil départemental du Cantal, l'Etablissement Public Territorial du Bassin du Lot, les communes de Maurs et Saint-Etienne-de-Maurs, la Fédération Départementale de pêche du Cantal, le SIVU d'assainissement, et autres. 
 

Etude

Un diagnostic global a été lancé sur le ruisseau de l’Arcambe en 2013. L’étude a mis en évidence un état hydromorphologique et écologique dégradé.
 

Travaux de 2018 en amont de la RN 122

Une première tranche de travaux de restauration a été engagée en 2018, en amont de la RN 122. Elle a permis de restaurer la continuité écologique et renaturer le ruisseau sur 640 ml. Par la recharge granulométrique du lit mineur, il est estimé que plus de 5 ha supplémentaires peuvent être mobilisés pour l'expansion des crues.
 
 
 
 
 
 
 

Travaux de 2023 au droit de la cité Armand

En août 2023, dans le cadre du PAPI du bassin du Lot et de l’appel à projets innovants de prévention et de protection contre les risques naturels de la Région Auvergne Rhône Alpes, une seconde tranche de travaux a été lancée en aval de la RN 122. L’objectif était de répondre à un fort enjeu de prévention des inondations au droit de la cité Armand qui comprend une vingtaine d'habitations isolées des crues de l'Arcambe par un système d'endiguement dont l'état était fortement dégradé. Pour cela, le fonctionnement hydromorphologique du ruisseau a été amélioré avec la suppression de merlons, la mobilisation de zones d’expansion des crues et la renaturation des berges. Les travaux visaient notamment à donner de l’espace au cours d’eau dans un secteur où il est fortement contraint, par le recul du système d’endiguement et la création de risbermes. Le mauvais état de la digue existante a nécessité une reconstruction complète de l'ouvrage. Au-delà de l'enjeu de protection, le Syndicat a pris soin de recréer un écosystème favorable à la biodiversité en utilisant des espèces endémiques pour la création de la ripisylve et en entreprenant une opération de lutte contre la renouée du Japon, espèce exotique envahissante, via le traitement et l'évacuation des terres contaminées. Des campagnes d’arrachage seront menées sur les années suivant les travaux afin de favoriser le développement des espèces replantées.
 
 
Les travaux réalisés en 2023 représentent un montant de 785 000 € TTC, avec un financement à hauteur de 50% de l’Etat au travers du fond Barnier et du fond vert, de 30% de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de 20% de la Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne. 

    

 
Un film résumant le projet est visionnable sur la chaîne YouTube du Syndicat.

Général  Caroline Maumus   14 août 2023