La gestion des zones humides
Les zones humides
Des milieux d’intérêt majeur
Les zones humides (prairies humides, marais, tourbières…) assurent de multiples fonctions d’intérêt général : elles stockent l’eau, limitent l’impact des inondations ou des sécheresses et sont de vrais filtres naturels par leur action d'épuration de l'eau.
Véritables réservoirs de biodiversité, elles accueillent de nombreuses espèces animales et végétales qui en dépendent. Elles peuvent satisfaire des besoins agricoles (zones de pâture ou réserve de fourrage en période sèche) et participent à notre qualité de vie.
Cependant fortement menacés !
Comme partout en France, la surface des zones humides a fortement régressé (moins 50% durant les 30 dernières années) et les zones restantes sont souvent dégradées du fait d’activités humaines et de multiples aménagements.
Le préalable : la réalisation d'un inventaire
Plus de 1130 zones humides de plus de 50 ares ont été inventoriées.
Le plan d'actions test
L’amélioration des connaissances sur l’état et la richesse des zones humides constituait un préalable à toute action de préservation de ces milieux. L’inventaire achevé, il fallait imaginer un programme d’actions et d’appui technique voire financier à destination des gestionnaires actuels de ces milieux. Dès 2008, un programme d’actions test comprenant l’élaboration, avec des gestionnaires volontaires, de plans de gestion sur une vingtaine de zones humides a été lancé sur la partie cantalienne. Le syndicat a assuré la maîtrise d’ouvrage, appuyé techniquement par le CPIE de Haute Auvergne et la communauté de communes du Pays de Maurs. Ce programme test constituait une étape dans la mise en œuvre d’un programme global de préservation des zones humides à l’échelle du bassin du Célé. Il a permis de rassembler les différents acteurs autour d’une problématiques commune : préserver les milieux humides et leurs intérêts généraux.La Cellule d'assistance technique
« Un service d’accompagnement pour la gestion durable des zones humides sur le bassin du Célé »
Pourquoi une CATZH ?
Le maintien et la restauration des milieux humides et aquatiques sont indispensables pour préserver la ressource en eau, la biodiversité et pour garantir les usages, tels que la production d’eau potable.
En effet, avec 1140 zones humides pour une surface d'un peu plus de 1000 hectares, elles ne représentent que 0,8% de la surface totale du bassin hydrographique. Ces zones humides, très morcellées et de petite taille, constituent le reliquat d'un maillage ancien beaucoup plus développé. L'état de ces zones augmente leur intérêt biologique et fonctionnel d'autant que les enjeux et spécificités de notre territoire sont des sous-bassins déficitaires ou justes à l'équilibre du point de vue quantitatif, des captages en rivière pour l'eau potable des principales villes ou encore des loisirs aquatiques qui nécessitent aussi des eaux de bonne qualité.
Le syndicat a créé la Cellule d’Assistance Technique à la gestion des Zones Humides : la CATZH Célé.
Il s'agit de favoriser les coopérations, d'épauler les gestionnaires et de constituer un réseau d'acteurs engagés dans des démarches de gestion durable des zones humides.
Cette action s’intègre aux objectifs du syndicat : améliorer la qualité des eaux de surface et souterraines, protéger les milieux aquatiques, rivulaires et humides, valoriser l’espace rivière et les milieux, ainsi qu'informer et sensibiliser la population et les usagers.
Vous possédez une zone humide ? Vous souhaitez en savoir plus sur votre zone humide, vous cherchez des solutions de gestion ?
La CATZH Célé est là pour répondre à vos questions et vous aider à trouver des solutions adaptées.
La CATZH Célé est là vous aider :
visites sur vos parcelles, réponses à vos questions sur la gestion des zones humides ;
conseil technique : diagnostics fonctionnel, écologique et agricole, travail en concertation et aide à la définition des objectifs et des modes de gestion ;
assistance à la maîtrise d'ouvrage lorsque des travaux s’avèrent nécessaires : rédaction du cahier des charges, appui administratif et recherche des financements éventuels, suivi des travaux, suivi annuel des sites ;
échanges d’expériences : visites de sites, journées techniques, lettres d’information… ;
accompagnement des communes : prise en compte des zones humides dans les documents d’urbanismes, exonération de taxe sur le foncier non bâti en zone humide.